Bon D'ici Grand Maine

1 rue de la chambre aux Deniers - 49000 Angers
Ouverture janvier 2025

 

 
02 55 19 00 80

Bon D'ici Orvault

250 route de Vannes - 44700 Orvault
Lundi au samedi : 9h30 - 19h30
Dimanche : 9h30 - 12h30

MOYENS DE PAIEMENT :
CB, espĂšces, tickets et cartes restaurant
(nous n’acceptons pas les chùques)

 
‭02 55 16 02 81‬

Bon D'ici Rezé

8 Rue Ordronneau - 44400 Rezé
lundi au samedi : 9h30 - 19h30
dimanche : 9h30 - 12h30

MOYENS DE PAIEMENT :
CB, espĂšces, tickets et cartes restaurant
(nous n’acceptons pas les chùques)
02 55 16 00 90

Bon D'ici Saint-Berthevin

59 avenue de Paris - 53940 Saint-Berthevin
LUNDI AU SAMEDI : 9H À 19H

FERMÉ LE DIMANCHE


CB, ESPÈCES ET TITRES RESTAURANT

 
02 55 25 00 15

Bon D’ici dans Ouest France soutient les agriculteurs 🚜

Bon D'ici

« On achĂšte au prix fixĂ© par les agriculteurs Â» chez Bon D’ici, au sud de Nantes

La question des prix et des revenus est au cƓur de la colĂšre agricole actuelle. Chez Bon d’ici, jeune enseigne rĂ©gionale de distribution, Ă  RezĂ© (Loire-Atlantique), pas de discussion sur les prix. Et tout le monde y trouve son compte. Rencontre.

Chez Bon d’ici, tout est transparent dans la construction des prix. Une clartĂ© apprĂ©ciĂ©e des agriculteurs et des consommateurs. | OUEST-FRANCE

Dans la cagette, sur la photo du magasin Bon d’ici, des panais couleur crĂšme. Bienvenue Ă  la ferme des Bernardeau Ă  Sainte-Luce-sur-Loire, Ă  15 km de l’enseigne, Ă  RezĂ© (Loire-Atlantique). La distance est soigneusement mentionnĂ©e sur la petite affichette, suspendue au-dessus des Ă©tals. D’autres produits et d’autres photos. Celle d’une botte de radis, Ă  1,50 € piĂšce. D’autres infos encore, qui racontent toute la philosophie d’ici.

Un histogramme explique au centime prĂšs ce qui tombe dans la poche du producteur, de l’État (via la TVA) et du distributeur. Pour la botte de radis, la ferme Bernardeau se garde la plus grosse part du gĂąteau, 0,95 â‚Ź. Bon d’ici prend 0,47 â‚Ź. Le reste est pour l’État. PrĂ©cis et transparent.

« On achĂšte au prix qu’ils fixent Â»

Ici, surtout, on n’écrase pas les prix, comme le proclamait jadis une enseigne de la grande distribution. ï»żÂ« On ne nĂ©gocie pas les prix avec les producteurs Â», explique LoĂŻc le Moaligou, pas mĂ©content de pied de nez Ă  ses concurrents de la grande distribution, Â« mĂȘme si je ne cherche pas Ă  prendre le contrepied des grandes surfaces Â».«  On achĂšte au prix fixĂ© par les agriculteurs et on s’aperçoit, au final, qu’ils sont incroyablement raisonnables. Â» Comme une marque de confiance.

Plus Ă©levĂ©s qu’ailleurs les prix chez Bon d’ici ? LoĂŻc Le Moaligou fait tomber cette idĂ©e reçue aussi tĂȘtue que des adventices, ces mauvaises herbes, hantise des producteurs. Â« C’est simplement le juste prix, fait remarquer AurĂ©lie Benoist, qui fabrique des pĂątes prĂšs de Rennes, un prix qui permet Ă  tout le monde de vivre, le producteur, le distributeur et le consommateur. Â» Jeune producteur de lait bio Ă  Barbechat, Ă  la ferme des coteaux de la Divatte, SĂ©bastien BĂ©nureau, savoure, lui aussi, ce vent de libertĂ© sur les prix, Â« sans nĂ©gociation et dans la transparence Â».

Les derniers relevĂ©s de prix de LoĂŻc Le Moaligou, Â« effectuĂ©s sur une quarantaine de lĂ©gumes chez des concurrents Â», parlent d’eux-mĂȘmes. Â« Sur vingt et un d’entre eux, on Ă©tait moins cher et sur les autres, c’était Ă©quivalent ou trĂšs lĂ©gĂšrement plus cher. Â»

« Geste citoyen Â»

Un peu plus cher, un peu moins ? Brigitte, cliente, ne regarde pas trop. Elle aussi ne retient que Â« le juste prix Ă  payer Â» pour ce qu’elle considĂšre ĂȘtre un Â« geste citoyen Â». Â« J’ai des agriculteurs dans ma famille, j’apprĂ©cie de savoir qu’ils sont payĂ©s correctement. Â»

Autre originalitĂ©, l’absence de contrat qui ligote le producteur et l’enseigne de LoĂŻc Le Moaligou. Â« Chacun est libre d’arrĂȘter la relation commerciale s’il le veut, le producteur ou nous Â», ajoute la responsable du magasin, Camille Praud. Dans les faits, c’est plutĂŽt rare. La confiance rĂšgne. il y a aussi cette proximitĂ©, apprĂ©ciĂ©e. Les producteurs sont du coin.

«Ça fait mĂȘme toute la diffĂ©rence», insiste NoĂ«l, qui adore l’enseigne. Le p’tit plus, c’est aussi cette photo des producteurs, dans leur ferme. Â«Ă‡a me reconnecte avec ma rĂ©gion, raconte NoĂ«l, les communes oĂč se trouvent ces agriculteurs, je les connais. Â»

« Ici, c’est zĂ©ro stress, complĂšte AurĂ©lie Benoist, qui travaille aussi pour la grande distribution, je connais tout le monde, on prend le cafĂ© en arrivant le matin, c’est comme une famille. Â»

Alors que la colĂšre des agriculteurs ne s’essouffle pas, ici, dans ce que LoĂŻc le Moaligou appelle Â« un grand marchĂ© couvert Â», la loi Egalim ou le Mercosur semblent bien loin. Pourtant, les manifs agricoles, ils s’y intĂ©ressent. Â« On est complĂštement avec eux Â», lĂąche SĂ©bastien BĂ©nureau.

Un sur cinq : Selon les chiffres de 2023 de l’Insee, dans les Pays de la Loire, en 2020, une exploitation agricole sur cinq vend au moins un de ses produits via un circuit court, soit directement au consommateur, soit par le biais d’un seul intermĂ©diaire.

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