Bon D’ici, 12 mois de gestation
Un projet c’est comme un fruit ou un légume. Il faut le temps nécessaire et la bonne équipe pour le faire sortir de terre.
L’idée du projet germe début 2020. Nous voulions créer un endroit accueillant et convivial, ouvert 7 jours sur 7. Un lieu où l’on sait que l’on y trouve de bons produits du coin faits par des producteurs locaux. Un endroit où l’on vous raconte les histoires de chaque producteur.
Des histoires vraies issues de rencontres vécues sur le terrain par l’équipe Bon D’ici. On vous raconte le concept en détail par ici.
On a donc commencé par chercher à Nantes un local accueillant et convivial avec des murs et un toit. A vrai dire, on cherchait un peu un mouton à cinq pattes dans une agglomération très convoitée. On rêvait d’un grand local de 1000m2, à s’approprier et qui ne ressemble pas à un magasin classique. Plutôt esprit entrepôt ou hangar, simple et brut dans lequel on puisse créer notre univers. Mais avec du trafic. Pas facile ! Visite après visite, le moral chutait un peu et puis… le 2 juillet, on visite cet ancien magasin un peu vétuste, pas très jojo mais avec du cachet. Bref on se projette. Et on se dit bingo, c’est lui qu’il nous faut !
En parallèle, les chantiers informatiques démarrent. Et oui, même dans un projet « d’alimentation locale et artisanale », l’IT est importante voire cruciale. On vous passe les termes barbares mais on se lance dans une construction un peu folle d’une architecture IT sur mesure : ERP, PIM, POS, WEB, portail producteurs… ça code, ça corrige, ça bug, ça re corrige… et puis un jour ça marche.
Mais le plus important arrive : le sourcing des producteurs. Car un magasin de produits locaux sans producteurs c’est un peu comme un cinéma sans films. Et le sourcing, ça ne se passe pas au téléphone ou par mail mais dans les champs, les étables, les cuisines, les vergers… Six mois non-stop sur les routes, à la rencontre des producteurs de la région pour leur présenter notre projet, découvrir leur exploitation, leur produit, leurs histoires. Sans aucun doute une des plus belles phases du projet. Un accueil très positif, de belles rencontres et six mois plus tard plus d’une centaine de producteurs engagés dans l’aventure.
On a le local, maintenant il faut l’aménager, et créer l’univers Bon D’ici. Mon dieu que ce local est grand et vide ! Alors on crayonne, on place, on déplace, on imagine, on dessine, on gomme. Les versions de plans se succèdent.
Vient la conception des meubles que nous avons tous dessinés puis fabriqués un par un. Puis, la recherche des équipements, qui ont parfois été chinés. Et puis la création de la façade imaginée aussi par l’équipe. Le concept Bon D’ici est le travail de notre architecte Virginie (Atelier-105) et notre identité visuelle celle du tandem Pierre Brument et Jean-Baptiste Drouot dit GrandBarbu.
Janvier, 1er coup de pioche, les travaux démarrent. Un sport combinant N disciplines, des autorisations administratives (NDLR : prévoir des relaxants pour cette phase), des imprévus, des frayeurs (des « ça va pas rentrer » ou le fameux « c’est pas possible dans les délais »). Et pourtant les travaux avancent tambour battant menés de main de maître par notre partenaire ETMI. Et chaque semaine on avance un peu plus vers l’objectif : l’ouverture.
Nous y sommes, le 24 mars 2021. Ca sent encore un peu la peinture mais 1er Bon D’ici est prêt. Les produits viennent d’arriver « d’ici ». Nous sommes tout excités à l’idée de vous accueillir. Venez vite, on aimerait vous montrer Bon D’ici en vrai !